vrai / faux sur l’ autorité
« Si on cède une fois ça n’est pas grave! »
Faux. Même si on a envie d’ avoir la paix, on ne revient pas sur les lois auxquelles on tient. Quand on dit non, on ne redit plus oui, sinon l’enfant est perdu et pense qu’avec un peu de chantage, on finit par faire ce qu’ on veut.
« Une punition n’ a jamais traumatisé personne »
Vrai. Les punitions font partie de l’ éducation et il faut se donner les moyens de les faire respecter. La sanction doit être immédiate et véhiculée par la personne présente lors de la bêtise, c’est-à-dire qu’ une maman ne doit pas attendre le retour du papa pour punir son enfant. Une remontrance, quelques minutes dans sa chambre, fait l’affaire. Inutile de s’emporter, l’ autorité a plus d’ influence quand elle s’ exerce dans le calme et dans la parole. La tape sur la main ou sur le coude est l’ ultime recours quand toutes les autres voies sont épuisées. La fessée est toujours un échec éducatif, car on risque l’ escalade de la violence.
« Il est nécessaire d’ expliquer les règles »
Vrai et faux. Un enfant accepter mieux d’ obéir s’ il comprend pourquoi il doit le faire. Les règles d’ hygiène ou de sécurité, les rythmes du coucher et des repas seront plus facilement intégrés si vous lui expliquez que c’est pour sa santé. En revanche, il y a certaines règles de vie en société qui ne nécessitent aucune explication » tu es mon enfant, je t’ aime beaucoup et mon rôle c’est de bien t’ éduquer et d’ être exigeant avec toi! »
« Un enfant doit obéir dans la seconde »
Faux. Quand il dit « non », mieux vaut lui expliquer ce qu’ on attend de lui en lui laissant un certain temps pour s’ exécuter. Par exemple: » C’est l’ heure de prendre ton bain. Termine ton jeu rapidement et viens me dire quand tu seras prêt! » En choisissant son moment, le tout petit s’ approprie la décision. En lui intimant d’ obéir sur-le-champ, on lui fait perdre la face. Cinq minutes de patience valent mieux que des cris et des larmes.