Enfants: hyperactivité ou trop plein d’énergie?
Aux Etats Unis, l’hyperactivité est à la mode.
les prescriptions de Ritaline, le traitement vedette de ce trouble du comportement, ont augmenté de 250% depuis 1990.
On sait aujourd’hui que la moitié d’entre eux sont considérés à tort comme hyperactifs.
Comment savoir s’il est vraiment hyperactif?
En réalité l’hperactivité troucherait environ 3% à 5% des enfants, dont une majorité de garçons. Le diagnostic ne peux réellement être posé qu’au début du cours préparatoire. Mais au CP, ses difficultés de concentration le handicapent vraiment. Elles freinent ses apprentissages, malgré une capacité intellectuelle tout à fait normale, voire plus souvent plus élevée que la moyenne. D’autant plus qu’elles sont la plupart du temps associées à des retards du langage oral et à une dyslexie. Agité, il semble inconscient du danger, multiplie les bêtises et se blesse souvent. Son hyperémotivité, son agressivité, son manque de confiance en lui, sa faible tolérance à la frustration font qu’il se sent fréquemment exclu et engendrent un véritable mal-être.
Quels traitement peuvent être envisagés?
L’hyperactivité est une maladie à part entière. il ne s’agit en rien d’un retard mental ni d’un manque d’éducation. Tout vient d’un dysfonctionnement neurologique, avec une nette composante génétique. Pour les formes les plus sévères, le traitement chimique repose essentiellement sur l’administration de Ritaline. Cette amphétamine donne de très bon résultats, mais elle doit être utilisée avec précaution du fait de ses effets secondaires nombreux.
Sa prescription doit aussi s’accompagner d’une prise en charge psychologique. Selon les cas, il est parfois nécessaire de recourir à des séances chez l’orthophoniste ou chez le psychométricien.
Et s’il est tout simplement turbulent?
Entre la fermeté et le respect de son tempérament nerveux et énergique. Sélectionnez ce que vous lui interdisez et toutes les situations où il se met en danger ou se montre irrespectueux, car il est impossible de batailler sur tous les fronts. Et tenez bon. Imposez-lui des horaires de repas etde coucher très réguliers. Parallèlement, laissez-le prendre des initiatives même quand ses efforts tournent à la catastrophe. Il a besoin de sentir que vous lui faites confiance. Inscrivez-le à des activités sportives, multipliez les balades. Et n’hésitez pas, si rien n’y fait à en parler à votre pédiatre.
contact utile:
Association de parents d’enfants hyperactifs (APEH),
4 clos du verger
62840 Sailly-sur-la-lys
tel:03.21.25.78.90
http://apeh-asso.xooit.com